Violence sociale et symbolique tout d'abord, qui s'exerce à l'encontre des plus fragiles de nos sociétés. Violence physique et verbale également, symptômes d'une fragilisation du lien social, de la transmission et des cadres collectifs.
Si les phénomènes de violence ont certes diminué dans nos sociétés au cours des derniers siècles, notre période contemporaine est marquée par une réactualisation de cette problématique qui se concentre tout particulièrement dans les services de « première ligne » : service d'accueil administratif, services sociaux, service hospitalier… Pour seul exemple, en 2019 la Haute autorité de santé relevait plus de 24 000 passages à l'acte physique à l'encontre de soignants dans nos hopitaux.
Si la réponse en termes de dispositifs de sécurité est incontournable, elle ne saurait à elle seule suffire pour faire face a ces événements tout autant déstabilisant pour l'institution traumatique pour les professionnels.